Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine (1).
Les critères de référence dans ce domaine diffèrent selon les époques et les pays, selon l’autorité chargée de définir les critères de potabilité de l’eau. Ce concept de « potabilité » varie à travers le monde en fonction du contexte historique et culturel local.
Les paramètres pouvant être réglementés sont nombreux ; citons pour exemple :
- La qualité organoleptique (couleur, turbidité, odeur, saveur) ;
- Certains paramètres physico-chimiques naturels (température, pH, chlorures : 200 mg/l, sulfates : 250 mg/l, etc.) ;
- Les substances dites « indésirables » (nitrates : 50 mg/l, nitrites, pesticides, etc.) ;
- Les substances toxiques (arsenic, cadmium, plomb, hydrocarbures, etc.) ;
- Les paramètres microbiologiques (l’eau ne doit pas contenir d’organismes pathogènes).
1 Directive du Conseil n° 80-778 du 15 juillet 1980 modifiée par la 98/83/CE du 3 novembre 1998, relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Son contenu a été transposé en droit français par le décret 2001-1220 (décret n° 2001-1220 du 20 décembre 2001 relatif aux eaux destinées à la consommation humaine, à l’exclusion des eaux minérales naturelles. Ce texte est désormais intégré dans le Code de la santé publique (article L 1321).