L’alimentation des communes

Lors de l’assemblée générale du 29 juillet 1949, le chiffrage actualisé du projet de réseau est présenté. Il s’élève à 390 000 000 AF se décomposant en groupes de pompage (6 pour 45 000 000 AF), conduites principales (106 000 000 AF) et conduites de distribution (239 000 000 AF). La réalisation est prévue en deux tranches, la première d’un montant de 200 000 000 AF. Il est prévu l’émission d’un emprunt local de 55 000 000 AF pour financer la part non subventionnable.

Cette solution de financement avait déjà été envisagée l’année précédente où le Président déclarait :

  • « Il est décidé qu’une note résumant la question sera adressée aux délégués pour leur permettre de créer un état d’esprit favorable à l’émission du futur emprunt. »

L’assemblée générale du 24 mai 1951 revient sur le projet et propose une réalisation en deux tranches (223 400 000 AF pour la première et 328 800 000 AF pour la seconde) d’un montant total de 552 200 000 AF incluant la défense-incendie.

Malgré les multiples interventions, le programme n’est pas retenu par le Ministère de l’Agriculture. L’objection majeure porte sur le coût de l’opération ramené à la population (5 100 habitants environ).

L’année 1953 va voir une tranche de 34 800 000 AF subventionnée. Nous sommes loin des ambitions de départ qui visaient une réalisation rapide. Cette première tranche finance l’alimentation d’une partie de Mittainville et de La Boissière-École dont l’école Herriot (orphelinat militaire), pour laquelle l’administration militaire apporte son concours à hauteur de 5 000 000 AF.
Le programme va se poursuivre à raison d’une tranche par année environ.

En 1962-1963, les communes d’Adainville, de Grandchamp et du Tartre-Gaudran seront les dernières à être alimentées.

L’ensemble du projet initial de 1941 sera achevé en 1974 après 16 tranches de travaux, c’est-à-dire 35 ans après la création du Syndicat.